Cap de Gauch ou la recontre inattendue

En ce dimanche 23 novembre 2014, nous profitons de ce bel automne,pour aller faire une randonnée .

Avec le club Léguevin randos, animé pour cette sortie par Jean-Pierre, nous partons à la découverte du Cap de Gauch,proche de la station du Mourtis,avec Jean-Pierre donc,Nicole,Sylvie,Didier et moi même

La montée du départ, dans la foret pour rejoindre la cabane du col de Piéjau est assez rude à froid.Ce col est un ancien haut lieux de la chasse à la palombe. il y a une vingtaine  d’années un col dont l’adjudication pour la chasse à la palombe s’élevait à plusieurs millions de centimes, pour y chasser aux... pantières et tirer au vol. Le passage était très important. Le Piéjau était géré par l’ONF, qui fixait le montant de l’adjudication. À l’époque, c’étaient des notables et le CE de l’aérospatiale qui s’offraient ce site béni  des paloumayres. Les Ariégeois se “contentaient” des miettes. De nos jours le passage est anecdotique, mais l'adjudication demeure et ce sont les “gros” budgets qui se l’offrent encore.

La randonnée se poursuit se poursuit sur les crêtes délimitant les départements de la Haute-Garonne et l'Ariège.

Le parcours est vallonné et les paysages automnal variés.Nous atteignons le col de Grataux ou nous hésitons devant plusieurs sentiers. Nous décidons de prendre celui de droite qui nous parait moins difficile et semble contourner le massif pour une approche plus progressive du sommet. En fait une fois atteintes les anciennes mines de blende nous nous rendons à l'évidence qu'il faut monter droit devant. Nous suivons une sente (peut être d'isard) et nous arrivons après une nouvelle rude montée au bord d'un cirque juste sous le Pic de Pale de Rase ou nous dérangeons une harde d'une quinzaine d'isards.Nous montons sur un promontoire au bord du cirque et là surprise Jean-Pierre aperçoit au fond du cirque sur un éboulis un animal qui se déplace par petits bonds.

Quel ne fût pas notre étonnement. Il n'y a pas de doute c'était bien un OURS.Celui-ci disparu dans une dépression et apparût escaladant allègrement la paroi pourtant abrupte en direction d'un col situé au pied du pic de Pale Bidau à 1885 m.

Didier prend quelques photos de l'animal pendant que Jean-Pierre et moi même le suivons à la jumelle.

Après s'être remis de nos émotion nous faisons la pause déjeuner en cherchant une place à l'abri du vent puis nous atteignons enfin le but de notre randonnée au Cap de Gauch tout à repensant à notre extraordinaire et rare rencontre que nous venons de vivre.

Le panorama est splendide et les lumières d'automne très chaudes. Didier en profite pour faire de magnifiques photos dont celle d'un lagopède déjà tout habillé de blanc. Décidément quelle journée riche en émotions. Merci Jean-Pierre pour avoir eu l'idée de cette sortie.



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